9 juin 2015 : En route pour le Championnat de France de badten Excellence !

    Pas grand chose de passionnant concernant le trajet qui nous a menés jusqu'à Tours, si ce n'est que l'un de nos deux accompagnateurs (le plus costaud, celui qui met en spectacle ses biscottos) a quelque peu racketté Alexis. En effet, profitant de son statut de sélectionneur auto-proclamé, il l'a régulièrement dépouillé de belles poignées de m&nems... plongeant profondément son grappin dans le paquet que notre infortuné camarade qui était bien obligé de lui présenter dès qu'il claquait des mandibules !
    Arrivés vers 19h 30 au "Première classe", nous avons enfilé une petite laine (terminé la canicule...) avant de nous installer au frais pour déguster toutes les bonnes choses que nos gentilles mamans nous avaient préparé. Comme, le cannibale avait indiqué avoir omis de se munir de son pique-nique, nous nous attendions au pire. Et, le voyant tournoyer alentour, avons commencé à planquer chips et sandwichs. Faut dire qu'à force de nous faire taxer chaque mercredi midi, avant que ne débute l'AS, une part conséquente de notre panier-repas, on commence à connaître le goéland et à s'en méfier...

    Pour détourner notre attention, il a bien essayé la stratégie de la prise de photo, ce qui a failli fonctionner avec Alexis, encore un peu tendre... On le voit bien sur le cliché ci-contre. Alors que nous tenons tous bien fermement notre casse-croûte, Alexis relâche totalement son attention. Une négligence qui a bien failli lui être fatale... Heureusement qu'il a su être vif au bon moment et mettre la main sur son jambon-beurre une fraction de seconde avant que la paluche de l'artiste ne tente de le lui chiper.
    Du coup, s'apercevant que nous ne nous laisserions nullement attendrir, le rapace s'est éloigné, direction le KFC d'à-côté. Ouf ! Nous avons pu ressortir nos victuailles et grignoter enfin en toute tranquillité, avant de rejoindre nos pénates.
    Vers 11 heures, sans doute un peu contrarié, le grincheux est venu nous remonter (un peu) les bretelles, arguant que nous ne dormions toujours pas et que c'était pas bon l'avant-veille d'une compétition et qu'on était pas venu en Bretagne pour faire du tourisme, et blablabla et blablabla. Bon, pour une fois, il avait pas tout à fait tord... Du coup, Loïse, Aurélie et Maëlia ont du quitter notre chambre pour regagner la leur avant extinction des feux !